Si je cède ma place,
Celle que je 'avais pas
Y ferais-tu ta place,
Le ferais-tu bien mieux que moi
Qui ne savait pas
Si je cède le bonheur
Qui ne m'appartient pas
Emplirait-il ton cœur,
Le comblerait-il mieux que le mien
Qui ne comprenait rien
Je pars à la recherche du paradis perdu
Au loin, à l'horizon je cherche l'île nue
Un endroit où poser mon bagage,
Mes souvenirs d'enfant sage
Une terre où plonger mes racines
Et du vent pour bercer ma cime
Du vent pour bercer ma cime
Je dormirais blottie
dans le lit des rivières,
au milieu des galets
anoblis par la mer,
ma mère aurait une vie légère
Je vivrais sans contrainte
mes mains seraient des fleurs,
mon cœur prêt à s'éteindre
s'épancherait en couleurs,
la peur, ne me ferait plus peur
la peur, ne me ferait plus peur
Je pars à la recherche du paradis perdu
Au loin, à l'horizon je cherche l'ïle nue,
Un endroit où poser mon bagage,
Mes souvenirs d'enfant sage,
Une terre où plonger mes racines
Et du vent, pour bercer ma cîme,
Et du vent, pour bercer ma cîme
Je serais troubadour,
sans que ce ne soit douloureux,
Et les chansons d'amour,
pousseraient dans mes cheveux,
le jour se ferait facétieux
le jour se ferait facétieux